Epopée Nocturne

Publié le par Alex

Par une nuit hivernale, dans une rue inconnue je m’enfonce.
Transportée en un pays lointain, ma conscience se perd.
Réminiscence du passé, instant de vérité,
Seule la solitude m’accompagne, ma confidente,
Et sur ses traces je le sais, je marche d’un pas silencieux.
 
L’air frais emplit mes poumons, s’accapare mon être,
Ma démarche est rapide, brutale l’on pourrait croire.
Mon allure cadencée s’accorde avec la plénitude de la lune,
Circulaire telle une horloge rythmant le flot de la vie.
Au centre de cet îlot luminescent dans l’océan de ténèbres, je la vois.
 
Ses cheveux sont de jais, courts mais vigoureux, presque vivants.
Ses yeux d’un noir profond me tétanisent, m’émerveillent.
Ses mains blanches et douces telles la soie semblent sorties d’un rêve,
Une chimère s’élevant haut dans le ciel sans nuages. Sans espoir.
 
Mais ma vision s’efface comme la lumière émane de cette nouvelle rue.
Le futur redevient enfin le présent, mon escapade n’aura pas été vaine…
Si je n’ai point trouvé de réponse, de nouvelles interrogations me feront bientôt avancer.
J’ai marché jusqu’à aujourd’hui de ma propre volonté, et par ma propre volonté je courrai vers demain.

Publié dans Poème

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S
Un retour littéraire plein de poésie... La douce saveur de la sollitude offre aux esprits poètes le théâtre de mille réflexions.<br /> Tu as cependant manqué des parties de Scrabble endiablées où même le stoïque knupiof a versé des larmes de rire!<br /> Apprends que le symbôle chimique des lasagnes est Lz et continues à nous séduire par ta prose bien agencée et pleine de vérités.<br /> Spoil (membre du CSJ Comité de Soutien à Jacut!)
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